Le chien des Baskerville…
Des cris lugubres résonnent sur la lande…
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l’ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu’il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l’héritier nouvellement débarqué d’Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges… Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?
L’avis du consulting blogger…
Ma dernière lecture du Canon holmésien remonte à tellement longtemps (déjà plusieurs années), que c’est fort enthousiaste que je me suis plongée dans la découverte de ce roman conseillé par un de mes professeurs à l’occasion d’un cours sur le Néolithique. Au final, si la construction du roman m’a un poil déçue par certains points, j’ ai éprouvé un immense plaisir à retrouver ces personnages que j’affectionne tant.
Le chien des Baskerville est vraiment un très bon roman à l’intrigue originale et mystérieuse qui a su me captiver dès les premières pages. Alors que les nouvelles ont un schéma globalement fixe et parfois prévisible, dans ce roman, l’histoire et les personnages ont réussi à me surprendre à plusieurs reprises. C’est une oeuvre vraiment différente des autres au sein du Canon, je trouve.
Cependant, selon moi, le point fort de ce récit n’est pas tant son intrigue que son ambiance particulière. J’ai adoré l’atmosphère lugubre de cette lande sur laquelle se passe de biens mystérieuses choses. Les descriptions sont nombreuses, détaillées et très réalistes à tel point qu’elles en deviennent même parfois oppressantes. Le roman baigne dans une atmosphère glauque à souhait qui contribue à vraiment le détacher dans mon esprit de mes autres lectures holmésiennes. On en finirait presque par questionner sa sanité ou croire au surnaturel.
Enfin, je le disais en introduction, j’ai pris grand plaisir à retrouver les personnages et la plume du Docteur Watson. C’est un personnage qui a de l’esprit, qui est méthodique et s’exprime clairement. J’aime la façon dont il nous livre à chaque fois un compte-rendu précis de l’affaire tout en le mâtinant de romanesque, partageant avec le lecteur ses émotions et son admiration pour Holmes.
Sherlock Holmes, justement, est vraiment formidable. Dieu que j’ai aimé le retrouver ! J’admire profondément ce personnage excentrique mais génial. C’est d’ailleurs finalement de là que viendra la légère déception que j’évoquai en début de chronique. J’ai été déçue de le voir si peu apparaître dans ce texte pourtant relativement long et puis je l’ai ici trouvé beaucoup plus ‘rangé’ que dans mon souvenir. Autant je me faisais une joie de retrouver ce personnage, autant mes attentes ont été un peu déçues sur ce point…
Puisque j’en suis à râler, j’ajouterai également que j’ai trouvé quelques longueurs dans ce roman… Un certain nombre de petites choses m’ont parues superflues, pas nécessairement justifiées… S’il est captivant, il lui manque le côté efficace et percutant des nouvelles. Ce qui est intéressant c’est que j’ai eu exactement le même sentiment en découvrant l’adaptation de ce roman en S02E02 de la série Sherlock, produite par la BBC.
En bref…
Si ce texte ne sera sans doute jamais mon préféré du Canon, j’aime toujours autant les personnages et la plume de John Watson. Et me replonger dans cet univers fut un vrai plaisir.
Le Canon holmésien : un peu d’histoire, quelle édition choisir ?.
Le Canon holmésien : Une étude en rouge, Le signe des 4, Les aventures de Sherlock Holmes, Souvenirs de Sherlock Holmes, Le retour de Sherlock Holmes, La vallée de la peur, Son dernier coup d’archet.
Infos : Le chien des Baskerville d’Arthur Conan Doyle. Titre original : The Hound of the Baskervilles, publié en 1902. Première publication en langue française : 1905.
Je viens de terminer le livre, et je ne suis pas du tout emballée, ni même enchantée par cette lecture… Vraiment déçue en fait !
Trop carrée, trop clichée, trop polie : c’est pas assez vivant pour moi… Tant pis !
Peut-être que le film me plairait davantage ?!
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Je n’ai pas vu le film, mais c’est à tenter, pourquoi pas?
As tu lu d’autres textes de Conan Doyle? Peut-être est-ce juste cette histoire qui ne te convient pas.
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Je n’ai rien ressentis sur l’atmosphère du livre. C’est dommage car j’ai vraiment la sensation d’être passée à côté de quelque chose.
Je retenterai du Sherlock Holmes un peu plus tard pour voir si mon avis change.
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Arff c’est dommage. N’hésite pas à lire une autre aventure quand tu en auras l’occasion, car ce texte est quand même assez peu représentatif du Canon, à mon sens. Les nouvelles te plairaient peut-être d’avantage ?
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Mon premier pas vers le polar, mon premier pas vers Holmes et mes premières frayeurs littéraires !
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Tu commençais fort, en débutant par Le chien des Baskerville, dis donc ! Cela-dit, j’ai l’impression que beaucoup d’holmésiens ont déuté par ce titre.
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Coup de hasard, des livres dans un tourniquet, une envie de passer à autre chose que des « club des 5 », le mot « chien » qui m’a attiré et une envie de me faire peur. Voilà le comment du pourquoi et je me souviens encore de ma rencontre avec le livre, l’endroit, tout ! Marquée à jamais ! 🙂
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